ETIENNE BERNARDOT
Artiste vidéo, Etienne Bernardot s’initie à l’outil numérique dès 1998. En 2003, il co-fonde la compagnie d’Art Numérique KSKF (kskf.org). Il expérimente sa technique de création d’images en direct pour le spectacle vivant. Il travaille également à la création d’installations numériques. Il développe ses propres instruments de création où la vidéo, la musique, la lumière et le corps sont en interaction. Il travaille avec de nombreux artistes, comme des musiciens, chorégraphes et artistes vidéo.
Etienne Bernardot est un artiste hybride, trandisciplinaire à la recherche d’écritures innovantes. Il réalise également depuis 2003 des films expérimentaux qui sont diffusés lors de festival.
LAURENT CARLIER
En 1998 Laurent Carlier s’oriente dans le VJing avec des activités complémentaires théoriques, pédagogiques, de création et de diffusion. Performer VJ depuis une quinzaine d’années, fondateur et coordinateur de Vision’R VJ Festival (festival international nomade) depuis 2006 après 3 ans de direction d’un festival de courts métrages pour l’internet , co-orga des mensuelles IRL Performances depuis 2009, a également créé Vision’R Ecole VJ, un cycle de formation en ateliers nomades orientés éducation populaire post-disciplinaire. Le VJing comme sphère de l’image live dans tous ses états.
Délégué général et fondateur de l’association Les Réseaux de la Création et du Festival Vision’R.
JOAN GINER
Autodidacte réalisateur et musicien/compositeur, Joan Giner a consolidé son approche artistique des relations entre l’image et le son par une formation technique matérielle et logicielle.
En 2005 commençant son parcours de performer audiovisuel après des expériences dans le montage technique d’événements scéniques, il co-crée un des premiers contes audiovisuels performés : Le Voyage de Marion. Cette création fut primée dans des festivals, ce qui confirma sa volonté d’oeuvrer à la reconnaissance de la scène VJ émergente, représentative de son univers polymorphe.
Rencontrant l’association Les Réseaux de la Création pour une des remises de prix, Joan Giner s’investit dans cette organisation afin de co-fonder le Festival Vision’R en 2006 et en assurer la direction technique encore jusqu’en 2015 et devenir président de l’association.
En parallèle Joan Giner continue la composition musicale sous le nom de Beluga, développe des projections de Video Mapping finement ciselées pour des volumes miniatures, et répond à des commandes professionnelles tant en matière de reportages, de documentaires, et d’habillages génériques que d’installation multimédia pour communication événementielle.
LAURENT MONTOYA (LECOLLAGISTE VJ)
LeCollagiste VJ intervient dans des domaines diversifiés et pluridisciplinaires, il y exerce ses talents en déployant de multiples compétences : Webmaster, Webdesigner, Concepteur multimédia CD ROM/DVD, Infographiste 2D/3D, Animation, Formateur, Veille informative, Veille de liens, Curator, Réalisateur Webfilm/courts métrages, Musique.
Artiste technicien de l’audiovisuel qui produit ses propres images. Il établit et développe son univers graphique pour créer une atmosphère propice à l’écoute ; mixe des images avec un montage esthétique, jouant sur la sensation et jonglant sur le rythme, la forme, la couleur. Cherchant l’interactivité entre le visuel et la prestation des autres artistes.
De 1999 à aujourd’hui LeCollagiste se produit sur scène sur les sons de Luc Slater, Monika Kruss, Elisa Do Brasil, Arnaud Rebotini, Tambour Battant, Marko 93, Del Wire, Laurent Ho, Future Prophetie, Minimal Orchestra, Radio Bomb, Brodinski, Agoria, Dave Clarke, Karsoundsystem etc… Sur les festivals comme les 3 Éléphants, Festival des Rencarts des Illustres Inconnus, Electromind, Techno Parade, Festival Nuits Sonores, Scopitone, Bekult, Festival Vision’r, Live Performers Meeting, I Love Techno, etc …
Avant-gardiste dont l’imaginaire se nourrit de ses insatiables curiosités . aujourd’hui, l’artiste technicien de l’audiovisuel -comme il aime à se définir- cherche à mélanger les technologies de l’image avec des projections sur très grande surface pour travailler sur de nouvelles conceptions de diffusion vidéo.
STÉPHANE PRIVAT
Plasticien et performer A/V, Stéphane Privat fait ses débuts en 2006 avec le Groupe Composit et assure la création vidéo sur plusieurs spectacles et installations multimédias : Le cri de l’humanité, pièce chorégraphique pour quatre danseuses et une vidéo ; RVB en Alpha, performance multimédia et Cathodique-moi !, installation interactive.
Aujourd’hui, Stéphane associe créations originales et recherche scientifique dans le champ de l’esthétique du cinéma et de la vidéo. A travers les créations vidéo pour le spectacle vivant (You scared me), les performances audiovisuelles (Les veilleurs d’images) et les installations photos/vidéos (Hors Champ) il s’intéresse à l’intervention de l’image – cette « pensée qui ne se laisserait pas penser » (Maurice Blanchot) – comme facteur de l’écriture scénique et filmique.
Stéphane Privat prépare également une thèse de théorisation de l’image basée sur les films et écrits de Fernand Deligny (sous la direction de Barbara Le Maître, Université Paris Ouest, laboratoire Histoire des Arts et des Représentations). Il est en charge du cours « Cinéma et multimédia » à l’Université Paris Ouest.
ALEXANDRE RETY
Alexandre Urbrain réalise depuis de nombreuses années des installations vidéo éphémères dans de multiples configurations scéniques. Pendant les heures de gloire des raves, il projette ses mixes d’images dans une multitude de clairières, de hangars désaffectés et de catacombes. Au fur et à mesure, ses installations intègrent des galeries (Arslonga, Paris), des showrooms prestigieux (Passementerie Declercq, Paris), des hauts lieux du patrimoine français (Crypte carolingienne de Flavigny sur Ozerain) et des festivals audiovisuels (Vision’R, Paris – Plages Electroniques, Cannes – Souterrain porte VI, Nancy).
CLÉMENTINE POQUET
Clémentine Poquet (née en 1987) vit et travaille à Paris.
Elle étudie les lettres modernes à la Sorbonne Paris IV puis le cinéma et le dessin aux Beaux Arts d’Angoulême et d’Orléans. En 2008 elle crée l’atelier de création graphique COULISSES avec NATHAN KRIEG, graphiste et webdesigner. Ils réalisent ensemble des micro-éditions, des identités visuelles, des sites internet ainsi que d’autres supports de communication (affiches,…).
En 2011, elle découvre le milieu du spectacle vivant en tant qu’assistante de FRANÇOIS SARHAN sur le spectacle Hagiographie à la Scène Nationale d’Orléans.
La même année, elle est nominée à la Foire Internationale du Dessin (FID 2011). En novembre 2011, elle obtient la bourse de l’ADAGP pour les jeunes dessinateurs qui lui permet de participer au salon Mac (Espace Champerret, Paris 17ème).
En juillet 2012 elle remporte le premier prix PIERRE DAVID WEILL, prix de dessin de l’Académie Française des Beaux Arts et est une nouvelle fois nominée à la FID.
Ses dessins sont exposés dans plusieurs galeries en France, en Espagne et en Belgique (3e Parallèle, Lhoste Art Contemporain, Anne Perré, LaPlace, TWILIGHT ZONE,…).
En 2016, elle présente son travail lors de plusieurs expositions, notamment Ddessins où elle obtient le 2ème prix.
Ses différentes collaborations dans le spectacle vivant lui ont permis d’envisager le dessin dans sa dimension spatiale et interactive. Elle réalise alors des performances qui mêlent musique électronique expérimentale et vidéo-projections de dessins à l’encre. L’introduction de nouveaux médiums tels la vidéo-projection et l’animation numérique utilisés conjointement au dessin se cristallisent aujourd’hui en un travail multidisciplinaire.
OLIVIER RATSI
Travaille et vit à Paris. Le travail d’Olivier Ratsi pose la réalité objective, le temps, l’espace et la matière comme autant de notions d’information intangibles.
Se basant sur l’expérience de la réalité et de ses représentations ainsi que sur la perception de l’espace, il conçoit des œuvres qui amènent le spectateur à se questionner sur sa propre interprétation du réel.
Durant le processus de création, Olivier Ratsi met en œuvre des dispositifs de déconstruction des repères spatio-temporels en s’appuyant sur la technique de l’anamorphose qu’il développe au cours de ses recherches.
Opérant une cassure dans la réalité objective, ses créations ne se veulent pas tant un déclencheur d’émotions ou un moyen de perturber les sens qu’un catalyseur de points de vues, de références culturelles et psychologiques. Ainsi, le spectateur n’est nullement privé de sa capacité subjective de reconstruction/reconstitution de la réalité et est invité à prendre position afin de vivre l’œuvre en fonction de son propre ressenti.
Son travail a été présenté dans le New York Times Magazine pour lequel il a réalisé un travail de commande, dans des musées et galeries : Wood Galleries aux États-Unis, D-Museum en Corée, National Taiwan Museum of Fine Arts, Center for Contemporary Arts à Glasgow, Musée des Beaux-Arts de Lyon, galerie Atsuko à Tokyo, galerie Denise René et galerie Charlot à Paris …
Mais aussi dans des festivals d’arts internationaux tels qu’Elektra et Mutek au Canada, au festival Croisement en Chine, au festival Digital Choc à Tokyo, au Festival TAG au Mexique, au Festival Multiplicidade et Eletronika au Brésil, au festival Mapping en Suisse, au festival Bains Numériques d’Enghien-les-Bains, au festival NEMO à Paris …
Olivier Ratsi est co-fondeur et ancien membre du label Antivj.
EDOUARD SUFRIN
Edouard Sufrin est né en 1983 à Paris.
Il vit et travaille en Seine-Saint-Denis.
Ses travaux questionnent souvent la place des technologies dans notre quotidien, ainsi que la façon dont nos sensorialités, nos mécanismes cognitifs et nos systèmes symboliques s’en trouvent transformés. En donnant à ressentir, il cherche des pistes pour percevoir autrement un monde en perte de sens et le reconsidérer.
Il se consacre à la transmission et à l’échange de connaissances lors de conférences et d’ateliers de création en art et technologies dans des lieux tels que l’Institut des Sciences Politiques de Paris, la Maison Populaire de Montreuil, Mains d’Œuvres, la Miroiterie, lors des festivals Exit, Futur en Seine, Serendip, Vision’r ou le Dorkbot.